Salut mes lecteurices préféré.e.s

Aujourd’hui petite journée pas très intéressante.

Voilà, et bien a demain !

Mais non, ne vous inquiétez pas ! Même quand c’est moyen, j’arrive à trouver des anecdotes à vous raconter !

Allez, j’y vais.

Ce matin réveil assez matinal. J’ai en tête de rouler peut-être beaucoup, je ne veux pas trop trainer. Le temps de tout plier, de papoter avec un cycliste portugais en route pour le Cap-Nord (aller ET retour) et me voilà parti à 8h45. Je fais un détour par la poste pour me délester en renvoyant en France des fringues chaudes et ma doudoune qui, par 30° en moyenne, ne sont vraiment pas indispensables (c’est ça de faire sa valise quand il fait mauvais en repensant aux températures autrichiennes de l’an dernier !). Finalement, 2kg de moins et quelques litres de gagnés dans les sacoches, pour la modique somme de … 35€ ! Pétard ! Ça fait cher du kilo ! En plus c’est compliqué parce que je n’ai pas d’adresse au Portugal, la dame du guichet galère , une queue se crée. En tout 45 minutes.

La route n’est pas top. On est sur deux extrêmes : les routes sablonneuses ou les 4 voies. Avec parfois un combo : les routes sablonneuses le long de la 4 voies.

Je passe mon temps ou bien à mettre pied à terre pour pousser mon vélo dans le sable ou bien à être mort de trouille quand je me fais doubler par un camion.

Le tout avec le vent dans le nez et une centrale nucléaire en ligne de mire.

Quand je vous disais que ce n’était pas terrible aujourd’hui…..

Vers 13h, je vois sur la carte un camping au bord d’un lac, je n’hésite pas longtemps et décide que ce sera mon lieu de villégiature pour ce soir. De toute façon, je n’arriverai pas à faire les 80km qui me séparent de Setubal avant ce soir. Et je crois sincèrement que de passer l’après-midi au bord de l’eau me fera du bien. J’ai quand même fait 60km depuis ce matin, dans des conditions pas faciles, je peux me poser un peu .

C’est l’occasion de faire la lessive, d’écrire un peu et surtout d’aller me baigner !

La plage ressemble à celles des Landes. Du sable à perte de vue avec de grosses vagues et une mer cristalline. Ce qui est remarquable ici, c’est que je suis à l’embouchure d’un lagon. Il se remplit et se vide au gré des marées et donne un paysage assez surréaliste.

La baignade là où se mélangent les deux eaux est juste délicieuse.

Il est 18h et ma tente est installée, ma newsletters est écrite, j’ai fait mes petites courses, le linge est sec, … je n’ai jamais eu autant de temps !

Voilà, vous savez tout de cette journée pas si désagréable que je ne vous l’avais annoncé.

Je sais que j’ai beaucoup de chance de pouvoir vivre tout ça, et j’en profite pleinement.

J’espère que vous allez bien.

Bisous