Portugal J8

Hello la compagnie,

 

Toujours heureux de vous retrouver après ma journée. Je vous raconte ça tout de suite.

 

Ce matin, ce sont les oiseaux qui me réveillent. Un de ces chahuts ! C’est pas possible de faire autant de bruit à 7h du matin ! Vivement l’extinction de masse !

 

Je prends la route vers 9h, mais dans le brouillard. Pas que je ne sois pas bien réveillé, non, un vrai brouillard. Des gouttelettes d’eau en suspension quoi ! On ne voit pas à 100m. Je suis même obligé de mettre un pull pour pédaler. Rien ne va plus !

 

Je me dirige vers le cap d’Estichel. Compte-tenu de la distance de visibilité, je me demande si c’est une bonne idée, mais je persiste malgré le vent qui se lève (pas le brouillard par contre !).

 

Quand j’arrive au cap, il est presque midi, il y a un vent de dingue qui souffle sur cette pointe où se situe un ancien monastère du 16eme je crois. C’est désert. La météo ne doit pas être étrangère à ça.

Je m’installe à l’abri du vent pour pique-niquer. Ça laisse au brouillard le temps de dégager la falaise face à moi. C’est sublime !

 

Je reprends la route après avoir profité encore un peu du décor et me dirige vers le ferry qui m’amènera directement à Lisbonne. Il commence à faire très chaud depuis que le brouillard s’est dissipé et que le vent est tombé.

 

La qualité du paysage se dégrade au fur et à mesure que je m’approche de ma destination. C’est devenu très urbain, avec beaucoup de circulation. J’essaie de trouver des chemins de traverse avec plus ou moins de succès.

 

Je finis par arrivé sans me faire renverser au terminal du ferry qui me dépose en plein centre de Lisbonne.

 

Je suis étourdi par le nombre de voitures, le bruit, la quantité de touristes dans les rues qui mènent à l’auberge de jeunesse où je vais passer deux nuits.

Et dire que ce matin je baignais dans les champs d’oiseaux….

 

Je dépose mon barda dans mon dortoir et ressors en ville, mais à pied cette fois. Je me balade sans réelle destination dans les rues de la ville et fini en hauteur au pied du château. Il fait très doux et je poursuis mon errance après un petit repas au resto.

 

Demain je reste à Lisbonne pour jouer les touristes. Je ne sais pas si c’est vraiment ce dont j’ai envie. Mais me poser 24h me fera du bien, même si pour le moment, je n’ai vraiment aucun pépin physique (si, une cloque sous l’index gauche. Ça compte ?).

 

Je pense bien à vous

Bisous