Salut les cocos et les cocottes
Le nombre du jour 1963. Non ce n’est pas ma date de naissance, non ce n’est pas un nombre premier (13×151). Par contre c’est le nombre de mètres gravis selon mon appli. Ressentis: 12000!
Ce matin c’est le clapotis de l’eau qui me réveille à 7h! Y a pire comme réveil!
Petite baignade du matin, petit-déjeuner, petits réglages de mon vélo et c’est parti pour une petite balade.
Je ne sais pas trop où je vais. Je cherche le GR33 qui remonte la Zezere sur l’autre rive et vise donc un ou deux patelins où je pourrais trouver des informations. C’est pas gagné dans ce coin où l’on trouve exclusivement euh…. Pas grand chose!
Par contre c’est magnifique. La route surplombe la rivière/lac à une cinquantaine mètres en contrebas, il y a de la forêt partout, les bleus et les verts sont superbes. Par contre la route n’est pas facile. Les pentes raides alternent avec les descentes sans arrêt. Globalement ça monte. J’ai les cuisses qui chauffent.
Je finis par trouver le GR. Mais à vélo ça ne passe pas toujours. Trop raide dans la caillasse. Je reste donc sur la route qui continue de serpenter le long du lac. Ce qui est frustrant, c’est d’avoir le lac à 50m, mais 50m a la verticale! Impossible de descendre au bord. Et c’est presque un supplice quand la chaleur s’installe.
Je finis par trouver une plage accessible. Tant pis, je remonterai à pied, mais c’est tellement tentant. La baignais est délicieuse et salvatrice.
J’ai déjà fait 60km, il est temps que je me demande où je vais dormir. Il n’y a rien alentour. Pas de camping, pas de bourg, pas de bowling non plus d’ailleurs (ça tombe bien,je n’ai pas du tout envie de jouer au bowling).
C’est le moment que choisit Serge, (vous savez mon tandemiste rencontré avec sa femme à Péniche) pour me dire que je ne suis pas très loin d’un de leur pote qui pourrait m’héberger.
Je regarde, 35 km, j’en ai 60 dans les pattes et surtout encore du dénivelé avec trois grosses montées.
Je décide de tenter le coup. Je suis cuit par le soleil et les montées enchaînées (plus de 10% de moyenne à 5km/h debout sur les pédales) et les descentes où il faut rester vigilant à 60km/h.
Mais finalement, un coup de pédale a la fois,en faisant des pauses à mi-pente en prétextant d’appeler mes enfants chéris, en mangeant et en buvant des trucs saturés de sucre, ça passe…
J’arrive chez Fred vers 19h30. Il me fait un accueil de toi et je passe une très bonne soirée à papoter avec ce rocker/biker venu passer sa retraite au Portugal.
Compte-tenu de cette journée, et malgré la beauté des paysages, je ne tenterai pas demain de poursuivre ma remontée vers la Sierra de Estrela. Le rapport plaisir/difficulté n’est pas optimal.
Ce sera donc Coimbra. Ça va quand même grimper….
Je dois avouer que j’ai les mollets qui piquent ce soir, mais j’ai toujours la patate.
J’espère que vous allez bien, que vos nouveaux élèves sont sympas, que vos vacances se passent bien, que vous avez moins froid,….
Je vous embrasse.