Bonjour bonjour!

J’espère que le weekend vous a fait du bien et que vous êtes en pleine forme.

Aujourd’hui c’était tourisme à Porto.

 

Réveil matinal ce matin vers 7h.

Mes compagnons de chambrée dorment encore et ça s’entend très fort.

 

Je quitte le dortoir et m’installe dans la salle commune pour établir le plan d’attaque de ces derniers jours de voyage. 

J’avais prévu de m’enfoncer dans la vallée du Douro. Mais compte-tenu de l’état de mes dents qui me taquinent de jour comme de nuit, je me dis que c’est plus raisonnable de rester près d’une voie ferrée au cas où il faudrait que je me mette au repos.

Je reviendrai faire les hauteurs du Douro une autre fois avec peut-être même Vanessa comme guide.

Ce sera donc dès demain direction plein nord pour atteindre Saint Jacques de Compostelle jeudi soir.

 

Une fois cette décision prise je me dirige vers les hauteurs du vieux Porto à vélo pour déambuler à pied un peu au hasard des rues. Et des travaux! Porto s’équipe d’une ligne de métro supplémentaire. C’est le brun! (Expression lilloise par excellence !)

 

J’arrive sur le pont Eiffel qui enjambe le Douro. En face le monastère (c’est devenu un terrain militaire) est dans les nuages. Avec le soleil, ça donne un aspect un peu surréaliste.

 

Il y a peu de monde sur le pont. Rien à voir avec la foule d’hier. En bas les bateaux à touristes se mettent en place, il y a un semi-marathon qui démarre, les chais de Porto ouvrent leurs portes, c’est encore paisible.

La vue depuis le pont, puis depuis le monastère, sur la vieille ville est splendide.

 

Rapidement les touristes affluent. Et vers 11h, les queues pour visiter chaque monument s’étirent. Il faut compter plus d’une demi-heure d’attente chaque fois. Bien sûr, je n’y vais pas et me pose sur les places où les musiciens de rues se succèdent.

 

Un repas végé, quelques tours dans la ville, la visite du musée national Soares dos Reis, le parc du palais de cristal… Un vrai touriste quoi!

 

Vers 15h je décide de rejoindre l’océan. Noémie m’a parlé d’un bâtiment à voir sur le bord de mer. C’est à une quinzaine de kilomètres de là, ça me fera une sortie vélo ! 

Le vent souffle vraiment fort aujourd’hui. Je suis content d’être resté sur place quand je double un voyageur à vélo allemand qui galère avec ce vent. Il a l’air cuit et n’a pas très envie de papoter. Je le comprends.

 

Le salon de thé/restaurant gastronomique dont m’avais parlé Noémie est vraiment très atypique en effet. Il est coincé dans le rocher en bord de mer et dans un environnement incroyable. Comme la mer est déchaînée par le vent, cela donne un paysage remarquable. La petite chapelle sur le côté ajoute à la beauté du paysage.

 

Le retour se fait avec le vent dans le dos, c’est donc de la rigolade. Avec en plus le plaisir d’assister au passage d’un porte containers sous le pont levis de l’entrée du port. Impressionnant !

 

Je retourne à l’hôtel lire vos messages, papoter un peu au téléphone, me poser aussi et vous écrire cette petite bafouille.

 

Ce soir je ressors manger avec Yves et Mildred.

 

Demain c’est Guimaraes (en train je pense) puis Braga pour rejoindre la côte pour la nuit.

 

Je vous souhaite bon courage pour la réponse demain ou pour le début de cette deuxième semaine de vacances. Et pour une deuxième journée de traversée de Pacifique (si vous voyez à qu

i je pense….)

 

Je vous embrasse