Bonsoir, bonsoir,
Une arrivée tardive ce soir et donc une newsletters que les plus raisonnables d’entre vous ne lirons pas ce soir afin de pouvoir bénéficier de leurs 9h de sommeil nécessaires à leur hygiène de vie.
Ce matin, réveil en fanfare grâce à l’occupant du lit n°3 du dortoir. Ce gars est surpuissant ! Même quand il se réveille pour boire, il parvient à se remettre à ronfler en moins de 7 secondes!
A 7h30 je suis donc dans la rue sur ma bicyclette.
J’ai décidé de prendre le train pour Guimaraes. Une ville dont tous les guides parlent. Elle est située à une heure de Porto. Je n’y vais pas à vélo pour échapper à la traversée de la banlieue et pour ne pas dépasser les 90km qui sont déjà au programme de la journée.
J’arrive à Guimaraes vers 10h. C’est une petite ville avec un centre historique médiéval. C’est mimi comme tout. Ses rues pavées, son ancien marché, ses murs d’enceinte,… Ça valait le détour !
Je prends ensuite la direction de Braga. A vélo cette fois. Pour cette ville encore, les guides semblent unanimes, elle vaut le détour. Elle est à 25km de Guimaraes, je pense en avoir pour 1h30. C’était sans compter sur une ascension pas piquée des hannetons (j’adore cette expression ! Et puis j’ai l’impression de parler comme Macron…). J’en ch … des bulles carrées ! Heureusement, à mi-pente je croise un pèlerin à pied (je suis le « Santiago Camino » depuis plusieurs jours), ça me donne un prétexte pour m’arrêter 10 minutes pour faire la causette. Mais comme après chaque montée….. Ça descend ! (C’est bien, vous avez compris le principe !).
Effectivement, le centre ville de Braga est très sympa. La ville semble paisible. Les bâtiments sont colorés de faïence.
Je retrouve Yves et Mildred qui ont pris le train. Nous visitons ensemble la cathédrale et ses dorures baroques. Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est chargé !
Puis nous déambulons dans la ville.
Un petit resto sympa avec son dessert concentré en sucres (le pudding local apparemment) et me voilà avec un taux de glucose qui va me faire passer les 45 km de l’après-midi comme une fleur.
Je reprends donc la route tardivement (vers 16h), mais après avoir passé de super moments avec le couple d’amoureux
La route est sympa. C’est de la petite route de campagne qui ondule (il n’y a rien à faire, impossible de faire 5km sans une côte à plus de 6%) entre les vignes, les moutons, et des petites agglomérations.
Une petite pause goûter vers 18h qui fait un bien fou au moral (avec prise de glucose). Et j’arrive au camping que j’avais visé vers 19h 30 après 10km avec trop de voitures à mon goût.
Compte tenu de l’heure je n’ai pas le temps de voir l’océan, mais je l’entends d’ici.
Je monte ma tente et sors mes affaires.
Je me rends compte que c’est assez ritualisé tous les jours. Presque organisé. OK! organisé me concernant, ce n’est pas crédible. Mais quand même, globalement ça se passe toujours de la même façon et dans le même ordre. Chaque sacoche a son contenu spécifique et je les vides dans le même ordre en répartissant leur contenu à peu près au même endroit (ca ne dure pas longtemps, il y en a vite partout tout autour de la tente).
Douche, repas (dans le noir ce soir) , newsletters, puis messages perso, vos messages sur polarstep, polarstep des copains et des copines, parfois blog, parfois écriture, parfois rien….
J’irai voir l’océan demain avant de partir puis je longerai la côte toute la journée je pense. Il faut que je regarde ça ce soir. Ou pas….
J’espère que vous allez bien. Que la famille Boddaert a fini de se déchirer (il paraît que Nathan et Lara sont très énervés d’avoir été battus par leur neveu au grand jeu du dentiste).
Je vous
dis à demain
Et je vous embrasse.