Me voilà déjà à Bonifacio ! C’est dingue non ?

Je n’ai pas vu passer ces plus de 450km en 6 jours. Enfin si, je les ai sentis passer dans les mollets avec presque 7000 m de dénivelé positif. Mais c’est tellement beau ! Et puis un coup de pédale à la fois, on finit par y arriver…. Bon d’accord, il en faut un paquet : sur mon plus petit développement, quand je donne un coup de pédale, j’avance de 75cm. Ça fait…. Euh….. Beaucoup ! Mais en vrai, ça passe (sauf une fois, mais à 26%, on a le droit de mettre pied à terre), faut juste pas être pressé.

Le sud de la Corse est très différent de la partie nord. Le changement se fait en passant les calanques de Piana (quel spectacle !). On change de pays, avec des reliefs plus doux (enfin, ca reste parfois costaud), les golfes sont plus larges, la pierre est moins rouge, plus de pâturages et donc plus de fleurs. Plus de voitures aussi. J’ai fait deux jours entre Ajaccio et Bonifacio avec beaucoup trop de circulation. Ça gâche un peu, mais il existe quelques routes sans personne accrochées à flanc de montagne qui sont un régal !

Pendant toute cette semaine j’ai eu envie de m’arrêter à chaque virage pour m’émerveiller. A chaque plage, j’ai eu envie de me baigner (elle est quand même fraîche !). Sur le sable, il y avait plus de vaches que d’humains, sur certaines routes, plus de chèvres que de voitures. Dans les campings, il y avait finalement plus de quebecquois (2 en tout) que de français.

C’était un bonheur de découvrir cette ile en suivant les conseils de mes tontons et taties chéries.

J’arrive en Sardaigne. Je ne sais pas à quoi m’attendre. Ça va être une nouvelle aventure, dans une autre langue. J’ai hâte !

Merci d’être encore là après 5 semaines, merci pour vos messages, vos commentaires, vos petits cœur.