Cette première journée corse à juste été incroyable ! Je vous raconte.
Hier soir , après une dernière soirée avec Thierry puis avec Catherine, une balade sur la promenade des anglais by night au son des vagues (et des musique pourries des restaurants niçois), un passage de mes sacoches au détecteur (j’avoue avoir eu un léger stress), me voilà embarquant dans le ferry pour la Corse. Il n’y a pas grand monde. Nous sommes quand même deux voyageurs à vélo.
Cabine pour moi tout seul. Grand luxe ! Pas facile de m’endormir. J’ai des milliers de pensées qui me passent par la tête et qui me tiennent éveillé. Je suis heureux d’etre là !
La mer est calme, ça m’arrange et permet à la compagnie de faire des économies de sac à vomis (tout juste quand-même ! Je serai content de descendre).
Nuit courte avec le changement d’heure, mais à travers le hublot, la vue sur le cap Corse sous le soleil matinal est splendide.
Je retrouve mon cycliste d’hier , Benjamin, jeune étudiant allemand en goguette pour faire le tour de corse en une dizaine de jours. Nous visitons la vieille ville de Bastia ensemble, puis il part vers le nord pour faire le tour du cap Corse, et moi vers l’est pour le traverser.
J’avoue avoir douté de la pertinence de mon choix….. Sur le papier c’est simple. On part de l’est , on arrive à l’ouest. Le hic, c’est qu’entre les deux, il y a le col de Teghime et qu’on passe du niveau de la mer à une altitude de 556 m. Le tout en 12km ! J’adore les chiffres, vous le savez, mais il y en a que j’aime moins que les autres : 1h37 de montée dont 40 minutes à moins de 5,5 km/h, 18% qui s’affiche sur l’ecran de mon compteur,…. Et le tout en étant content d’être là !
Il faut dire que la vue est magnifique, qu’il fait un grand soleil, qu’il y a relativement peu de voitures et que j’avais hâte de reprendre la route. Et puis une fois arrivé en haut, quel spectacle et quel plaisir ! Je ne vous parle même pas de la descente,….

Ah si , je vous en parle : première gamelle du voyage ! Enfin pas vraiment…. Un vrai miracle ! Je ne sais pas ce que j’ai foutu (je ne téléphonais même pas en roulant), mais un moment d’inattention et me voila en train de rouler non plus sur la route, mais sur le bas-côté plein de gros cailloux, de terre et très très près de la paroi rocheuse. Quelle drôle d’idée ! J’ai juste le temps de piler, de déclipser les pieds de mes pédales automatiques. Le vélo se couche, je ne sais pas comment je fais, mais j’arrive à sauter au-dessus du guidon et à courir sur la route pour tenter de retrouver mon équilibre. Je n’y crois pas vraiment, je sens que je vais finir le nez dans le macadam, et bien même pas! Je reste debout ! Mon cul bordé de nouilles légendaire ! Même le vélo est intact !
Je reprends (prudemment) la descente et me pose à Saint Florent dans un décor de rêves, avant de me lancer sur la route qui traverse le désert des Agriates. Ça monte encore et à chaque virage je m’emerveille de la beauté du paysage. Il y a même des sommets enneigés.
Quelques frayeurs encore lors de la descente, mais cette fois-ci, je n’y suis pour rien. Des motards débiles (et dangereux) qui se tirent la bourre dans la montée en coupant les virages et qui sont tout surpris (et moi donc !) de trouver un cycliste (moi en l’occurrence) face à eux. Je les maudits ( en fait je les insulte) copieusement. Par contre, je n’insulte pas le taureau qui occupe le milieu de la route et qui, lorsque je m’arrête, me regarde de travers…. J’attends qu’une voiture arrive pour me planquer derrière…
En bas de la descente, il y a la plage de l’Ostriconi. Un bijou (merci Tatie pour le tuyau !). Une plage de sable, une mer d’un bleu incroyable, des vagues splendides et personne ! L’endroit idéal pour la première baignade corse.

Il ne reste que quelques kilomètres pour atteindre la ferme de Rose où je plante la tente sous les chênes verts et les oliviers en papotant avec un couple de québécois. La nuit est douce et le ciel est constellé d’etoiles.
Ce séjour corse commence vraiment très bien …
Ouahhh ça vend du rêve. Profite bien, et fais attention ! 😘
Après Calvi, en allant vers Galeria tu arrives dans la vallée du Fango(D81). Tu remontes cette vallée par la D351 jusqu’a Manso. Tu verras des belles vasques qui incitent à la trempette
2eme partie
En allant vers Porto, au col » boca à croche » il y a un chemin qui descend à Girolata, village accessible uniquement à pied
Autre solution à Porto (incontournable) prendre le bateau et faire la reserve de la Scandola, qui est de toute beauté et qui risque d’être bientôt interdite.
A porto, baignades possibles en rivière. Nous avons de très bon souvenirs du camping des oliviers
Bisous
Quelle chance tu as d’être dans ce lieu si magique, l’un des plus beaux endroits au monde.
Entre l’Ile Rousse et Calvi, tu as un petit village de bord de mer qui s’intitule Algajola. La plage est de toute beauté mais si tu te poses sur celle du centre du village, là où se situe les petits hôtels, tu découvriras l’endroit où j’ai passé mes vacances durant de nombreuses années. La transparence de l’eau te permet de nager jusqu’à la bouée, accompagné du vivant aquatique méditerranéen, c’est magique !
Tu lèves la tête et tu aperçois tout en haut de la montagne Sant’Antonino, un village médiéval (classé 8ème plus beaux villages de France), lieu incontournable par sa richesse patrimoniale, le cachet préservé et cette vue absolument somptueuse. Alors, oui, ça grimpe un peu mais tu peux à mi-chemin, faire une pause à Pigna, l’un des plus beaux villages de Balagne avec ses toits orangés et ses volets bleus. Une belle petite parenthèse avec des ateliers d’artisans et d’artiste Corse.
Très belles contemplations à toi, respire ces si bonnes odeurs, profite de cet air si doux….. La Corse, ce n’est que du Bonheur….
Grâce à Picot et à ses ami(e)s, on va se faire tous les bons plans corses.
Merci à tous et bisous à toi ,Luc.
Que c’est beau et bon de te lire
Coucou Luc,
Mille mercis de nous emporter avec toi sur la route. Pour nous c’est facile, on découvre les beaux paysages sans donner un coup de pédale ! Je ne connais pas la Corse mais cela fait bien longtemps que je me dis qu’il faut absolument que j’aille découvrir ce petit bijou. Ton témoignage ne fait qu’alimenter cette envie… Alors je continue à te suivre. Prudence toutefois dans les descentes, les coups de frein dans les gravillons, ça peut fatal…
Bon courage à toi et profite bien de toutes ces beautés et des belles rencontres qui t’attendent sans doute.
Bises