Girolata ! Que de beauté ! Mais Gi-ro-la-ta ! Quelle merveille !
Je pensais hier en arrivant à Galeria avoir atteint le summum de beauté. Un petit golfe entouré de montagnes rouges et une mer bleue incroyable. Mais alors, que dire de Girolata !
Lundi, après une première nuit chez Rose (quel personnage cette Rose !), je prends la route pour Galeria, petit village de la côte ouest. La route n’est pas folle (ça y est, je deviens difficile après à peine 24 heures en Corse !). Le paysage est magnifique, la ville de l’île rousse est située dans un décor de rêve, la citadelle de Calvi qui surplombe le golfe est impressionnante. Le seul inconvénient, c’est que la route qui relie ces deux grosses (pour la Corse) villes, est très empruntée, donc pas ouf…. Sans parler de la longue ligne droite qui longe l’aéroport de Calvi qui donne plus envie de boire de l’essence que du faire du vélo . Mais bon, je suis content d’avoir découvert ces lieux et ça m’a au moins permis de trouver une bonbonne de gaz, de quoi soigner ma dent qui me taquine et manger une glace (avec un cornet s’il vous plaît !).
Le moment où finalement la route devient intéressante, c’est quand elle se met à grimper. La vache ! Les vaches pour être plus précis (elles squattent les bords de route sans la moindre gêne du monde)
La montée du col Marsolino est sévère, mais la vue sur les montagnes enneigées que je suis depuis ce matin est incroyable. Et puis au bout de la descente, il y a Galeria. Le centre du monde selon la caissière du Spar qui est certaine que je ne voudrai plus repartir après une nuit passée là. Pour en avoir le cœur net, je vais me baigner, sous le regard intrigué des vaches qui font bronzette sur la plage. L’eau est fraîche, je comprends que les bovidés n’aient pas enfilé leurs maillots !

Je m’installe dans un mini-camping. En montant la tente, j’entends « Tabernacle ! Mais c’est-y pas Luc ! ».
Jean-François et Marie-Hélène, les deux quebecquois croisés chez Rose dimanche soir viennent passer la nuit ici aussi. Arthur, étudiant en droit qui traverse la Corse en suivant le chemin côtier vient finir de compléter ce joyeux quatuor. Nous mangeons ensemble et passons la soirée à rire comme des bossus. Je ne savais pas que de parler de mouches, de fuseaux horaires ou de doublage du roi lion pouvait provoquer des crampes d’estomac à force de rire. Réveil collégial vers 7h. Je retrouve mon sac de bouffe éventré à 10m de la tente. C’est certainement un renard qui est venu me le choper sous le auvent de ma tente pour se carapater avec le fromage qui était dedans. Resul8, plus de fromage, mais surtout plus de sac isotherme. Ah caliste de renard !
Départ pour tout le monde vers 9h après un petit-déjeuner pris à quatre au doux son de lance-flammes que fait le réchaud canadien. Nous allons au même endroit : Girolata, mais Arthur à pied, les Québécois en voiture et moi, bien sûr, à vélo. On se dit au revoir et on se met en route.
La route grimpe jusqu’au col de Palmarella où est garée le chaaaar des canadiens, je continue sur 2 ou 3 km pour atteindre le petit sentier qui mène a Girolata où on ne peut accéder qu’à pied ou par la mer. Vue d’en haut, la balade donne tres Envie, malgré le chemin qui y mène. Je change de tenue et enfile mes godasses de rando et c’est parti ! Près d’une heure et demie de marche à travers la garrigue pour atteindre ce minuscule village caché au bord de l’eau au pied des montagnes rouges qui tombent dans la mer. La beauté du paysage est à couper le souffle. Tout est là : les couleurs, les reliefs, ka végétation, les rapaces, la mer, le soleil… Ce village est un bijou caché du reste du monde.En tout une dizaine de maisons et bars, fermés bien sûr en cette saison. C’est presque deux fois moins que le nombre de vaches qui se baladent sur la plage .
Je visite le village (3 minutes montre en main) et tombe nez à nez avec arth, Jean-François et Marie-Hélène qui arrivent ensemble par un autre chemin où ils ont fini par se retrouver par hasard.
Nous mangeons sur le port (enfin l’endroit où sont attachés quatre bateaux) qui semble être gere6par deux ou trois vaches plus entreprenantes que les autres.
Je reprends le chemin dans l’autre sens pour retourner à mon vélo, accompagné cette fois par mes camarades et un bon paquets d’eclats de rire encore.
Arthur nous quitte pour poursuivre le long de la côte. Nous remontons vers la route du col où min vélo m’attends patiemment.
Jean-François et Marie-Hélène retourne vers leur voiture. Je remonte sur mon vélo. Il est 16h, je n’ai fait que 15 km de vélo ( mais 4h de marche), heureusement, il n’en reste que 30 (et en descente)

Il me faut presque 3 h pour faire ces 30 km de descente ! La faute aux paysages ! Ils sont trop beaux ! Je passe mon temps à m’arrêter et à m’extasier. Et avec ce soleil qui rase de plus en plus l’horizon, ça donne des couleurs à la roche incroyables. Avec une petite pause pour acheter des cracottes (des bleues, avec plein de fibres), et plein d’autres pour admirer les calanques de Piana, j’arrive au camping à 19h passé.
C’était une longue journée, pleine de beauté où j’ai pris un immense plaisir, et ça c’est crissement fun !

hello Luc , pourquoi un Renard qui t’aurais voler ton fromage !! serais tu ascendant corbeau !!
Grosses bises
Gilles
🤩🥰😘
Si après ça tu fais pas le GR20 je comprends plus rien.
Oh la vache!
Tu comprends pourquoi on va en Corse aussi souvent que possible,on ne s’en lasse pas!
Bon voyage vers Ajaccio. D’autres ambiances à venir!
Cote bouffe c’est bientôt la période du vrai Lonzo et de la coppa, le vrai et la vraie. Y’en a qu’en montagne.
Derrière Ajaccio va voir la plage de capo di feno. Les sanguinaires à faire au coucher de soleil c’est splendide
Pédales bien et bisous
Des vaches topless, c’est autorisé en Corse ?
C’est tellement merveilleux. Merci pour ce beau partage Luc, tu me fais rêver……
Quel voyage Luc ! Trippe ben raide …
Ça donne vraiment envie de… découvrir la Corse, pas de pédaler 100km/jour, c’est trop dingo pour moi !
Bisous 😘
Quel kiffff