Me voilà installé sur le pont du ferry qui va m’emmener en Sicile. Fin du troisième chapitre de ce voyage.

Je regarde ce chapitre sarde avec beaucoup de tendresse.

La Sardaigne est un joli pays. Elle possède des bijoux de paysages et de petites villes disséminés çà et là. Chacun donne envie de crier des Waouh ou de faire des Pfff…. d’émerveillement : J’ai eu l’impression de me baigner dans des piscines, j’ai dévalé (en descente surtout) des flancs de montagnes tombant dans la mer, j’ai pu admirer (en montée, ca laisse du temps) des paysages incroyables, je me suis posé dans des champs de fleurs où toute vie autre que celle des abeilles s’arrête, j’ai respiré des odeurs de fleurs d’oranger qui tombaient des arbres en fleurs, j’ai déambulé dans des petites rues à peine éclairées le soir, j’ai baragouiné trois mots d’Italien, puis cinq, puis dix, j’ai fait un peu de vélo,….

Cette liste me plaît, elle n’est sûrement pas complète, mais elle me plaît déjà comme ça.

 

Bien sûr, j’ai aussi râlé. La Sardaigne n’est définitivement pas un pays pour le vélo. Les routes de plaines sont plates, longues et droites, les voitures y roulent vite et sont nombreuses, le vent vient du sud (je vous l’accorde, cet argument n’est pas valable, mais quand même ! J’en ai ch….), les routes sont toutes un peu défoncées, le gps m’a emmené dans des champs de patates, les zones industrielles et minières défigurent les paysages aux abords des grandes villes,… Mais c’était une très belle semaine.

Demain commence le chapitre Sicilien. Je ne sais pas très bien à quoi m’attendre. De l’émerveillement certainement encore, des découvertes, des rencontres (je commence par Salvatore demain qui m’accueille via Warmshower), du kiff et du plaisir, je n’en doute pas.

Je suis heureux de vous emmener avec moi, de partager avec vous ces kilomètres de plaisir, d’avoir envie de vous montrer ce qui m’émerveille.

Merci d’être dans mes sacoches, de crier en tendant les bras dans les descentes, de pousser un peu dans les montées, de chanter à tue-tête quand la route est ennuyeuse, de partager un peu mes repas, de vous émerveiller en même temps que moi (ou presque), de réagir, de m’envoyer des cœurs, d’être juste là au fil de mes journées. Merci….

Demain, la journée commence à 5h, je co ilmpte sur vous ! On passe la journée a Palerme !