Autant il paraît que la France c’est le pays du fromage, autant c’est sûr, la Sicile ce n’est pas le pays du vélo ! Et pourtant….
Ce midi j’arrive à Messine. Ça y est, le chapitre sicilien se referme déjà. 13 jours depuis Palerme se seront écoulés. Difficile de choisir, parmi les moments préférés, LE moment préféré. Il y a eu Palerme au lever du jour, le séjour chez Salvatore au milieu des herbes hautes, la visite privée du château de Ficuzza, les cascades de Corleone, Eraclia Minoa et ses falaises blanches, la Punta Bianca, le pique-nique au pied du château, la vallée des temples, la soirée dans les rues de Raguse, le cap à l’extrême sud-est de l’ile, la journée incroyable à Syracuse, son lever de soleil, la rando sur l’Etna, le petit déjeuner devant l’ile du cyclope, le théâtre antique de Taormina, sans parler des baignades à poil sur les plages désertes à perte de vue,…. Cette liste est longue ! Et encore, je pourrais ajouter le bleu de l’eau, la lumière à travers les nuages accrochés au sommet de l’Etna, le noir de la lave à Catane, le vent dans le dos pendant 4 jours (les 4 premiers !),… La liste est vraiment longue !

Alors oui les routes sont défoncées, les voitures roulent vite, les villes sont saturées de gaz d’echappement, les sites touristiques sont bondés, il y a des poubelles abandonnées un peu partout,… mais la Sicile m’a délicatement modelé, un peu bousculé, mais elle m’a émerveillé. Le tout dans une zenitude et un lâcher-prise qui fait du bien. Je suis tellement zen que je suis resté à patienter 30minutes devant un passage à niveau fermé alors qu’il y avait un passage à 50m que je n’ai découvert qu’après. Même démonter un dérailleur plein de laine de chaussette ne me fait pas paniquer. Je ne me reconnais pas et vis les minutes les unes après les autres que ce soit de longues minutes ou des minutes qui passent trop vite.
La Sicile n’est vraiment pas le pays du vélo mais qu’est ce que j’ai aimé la découvrir !
Ce soir je dors en face du détroit. Enfin si Charybde et scylla ne dévorent pas les marins du ferry.
En route pour le chapitre 5 de ce voyage !
Je vous embrasse

En effet la Sicile est bouleversante en paysages, en odeurs, en couleurs, les Siciliens sont des gens gentils, comme je t’envie et comme tu me donnes envie d’y retourner.
Maintenant à toi les Pouilles Si tous les gens des Pouilles sont comme Miquélé rencontré en Sicile il y a bien des années, tu vas faire encore une fois des rencontres formidables.
Bonnes découvertes mon loulou j’ai soif de tes nouvelles aventures italiennes cette fois.
Doux bisous
Mamm
Bien Luc , est ce qu’a Messine , tu as pêche la sardine ?? car a Lorient on pêche le Hareng !! ( vieux souvenirs de chansons de carabins ! )
Bonne continuation
L’image de toi poireautant devant le passage à niveau puis découvrant un passage alternatif m’a fait exploser de rire
Bisous bisous